Savez-vous quels sont vos
droits de cotisation au REER pour l’année en cours?
Chaque année, le gouvernement vous permet de verser 18 % du « revenu gagné » de l’année
précédente dans un REER jusqu’à concurrence du plafond pour l’année moins votre facteur d’équivalence (FE), si vous participez au régime de retraite de votre employeur. Par ailleurs, si ce montant alloué n’est pas utilisé une
année donnée, il est permis de le reporter. C’est ce qu’on appelle
les déductions inutilisées. D'autre part, il est possible de reporter à plus tard la déduction de cotisations que vous versez à votre REER. Votre avis de cotisation du gouvernement fédéral vous fournit les renseignements suivants :
- Le « Maximum déductible au titre des REER pour 2022 » représente le montant maximal que vos pouvez déduire dans votre déclaration de revenus pour 2022.
- Vos « droits de cotisation pour 2022 » représentent le montant maximal que vous pouvez verser à votre REER en 2022.
Il est important de faire la distinction entre ces deux montants afin d'éviter les cotisations excédentaires et les pénalités qu'elles pourraient engendrer.
Tableau des cotisations REER
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Plafond annuel
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Revenu gagné maximal
de l'année précédente
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2010
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22 000 $
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122 222 $
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2011
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22 450 $
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124 722 $
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2012
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22 970 $
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127 611 $
|
2013
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23 820 $
|
132 333 $
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2014
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24 270 $
|
134 833 $
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2015
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24 930 $
|
138 500 $
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2016
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25 370 $
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140 944 $
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2017
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26 010 $
|
144 500 $
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2018
|
26 230 $
|
145 722 $
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2019
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26 500 $
|
147 222 $
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2020
|
27 230 $
|
151 278 $
|
2021 |
27 830 $ |
154 611 $ |
2022 |
29 210 $ |
162 278 $ |
2023 |
30 780 $ |
171 000 $ |
Si vous ne participez pas à un régime de retraite de votre employeur, pour avoir le droit de cotiser le maximum de 29 210 $
à votre REER pour 2022, vous devrez avoir déclaré un revenu
gagné de 162 278 $ dans votre déclaration de l’année
d’imposition 2021.
Le « revenu gagné » se compose des revenus d’emploi pour les
salariés, des revenus nets d’entreprises pour les travailleurs
autonomes, des revenus nets de location et des pensions alimentaires
imposables.
Par contre, les prestations de retraite (régime privé, RRQ, PSV, rente viagère achetée avec un REER), les dividendes qu’un entrepreneur reçoit de sa société, les prestations d’assurance emploi et les revenus de placement (intérêts, gains en capital et dividende) ne constituent pas du
« revenu gagné » et ne vous permettent pas d’accumuler de
nouveaux droits de cotisation au REER.
Lorsque vous cotisez au REER, votre économie fiscale est
fonction de votre taux d’imposition. Il est possible de cotiser au
REER et de remettre la déduction fiscale à une année future, par
exemple dans un cas où votre revenu imposable de l’année ne serait
pas suffisamment élevé pour permettre une économie d’impôt
intéressante. Ces cotisations versées au REER mais non déduites
sont identifiées sur votre avis de cotisation sous
l’appellation « Cotisations inutilisées versées à un REER, déclarées lors d'une année passée et pouvant être déduites en 2022 ». Ainsi, le « Maximum déductible au titre des REER pour 2022 » moins les « Cotisations inutilisées versées à un REER, déclarées lors d'une année passée et pouvant être déduites en 2022 » vous indique la somme que vous pouvez cotiser, soit « Vos droits de cotisation pour 2022 ». Si ce montant est négatif, vous n’avez pas de droits de cotisation pour 2022; vous avez peut-être trop cotisé à votre REER.
Le gouvernement permet d’avoir des cotisations excédentaires de
2 000 $. Vous pourriez devoir payer des pénalités sur
l’excédent au-delà de cette somme (1 % par mois).
Avez-vous évalué quel sera votre coût de vie annuel
à la retraite?
Il existe plusieurs méthodes pour évaluer votre coût de vie à la
retraite.
La règle des 70 %
Cette règle stipule que le remplacement de 70 % des
revenus bruts préretraite va suffire à conserver le même niveau de
vie à la retraite. Par exemple, un revenu annuel de retraite de
35 000 $ permettrait au retraité dont les derniers
salaires avoisinaient les 50 000 $ de conserver le même
niveau de vie à la retraite. Cette règle a l'avantage notable
d'être répandue sur le marché et connue des particuliers.
Toutefois, elle ne tient aucunement compte du niveau de revenu ou
du type de retraite visé. Elle constitue quand même un bon point de
départ de discussion et de réflexion. Finalement, le résultat qui
découle de l'utilisation de cette règle gagnerait assurément à être
précisé à mesure que le projet de retraite se clarifie.
L'approche fiscale
Cette approche vise à conserver le même revenu net pour le
particulier avant et après la retraite. On y établira le revenu
brut de retraite nécessaire à ce maintien. Cette approche table sur
la disparition automatique de certaines dépenses, telles que les
charges sociales et l’épargne-retraite et le maintien sans
discrimination des autres. Cette approche néglige le fait que
plusieurs dépenses peuvent diminuer à la retraite, par
exemple :
- La fin du paiement hypothécaire coïncidant avec la retraite
(attention, si le paiement se termine plus d'une année avant la
retraite, on ne peut nécessairement considérer cette diminution
parce qu'entre la fin du paiement et la retraite, il est
raisonnable de penser que la dépense a été affectée ailleurs);
- vente d'une seconde résidence;
- décision de vendre un des deux véhicules du couple au moment de
la retraite;
- fin ou diminution marquée des dépenses reliées aux enfants (les
études par exemple);
- fin éventuelle des dépenses reliées aux parents en perte
d'autonomie (il est toutefois difficile de tabler sur un tel
scénario avec précision).
Cette approche tend à donner des résultats, en termes de
remplacement de revenus nécessaires, plus élevés que 70 %
surtout pour les hauts salariés.
L'approche budgétaire
Cette approche nécessite la préparation d'un budget actuel ou, à
tout le moins, d'un budget préretraite, et requiert ensuite de
littéralement établir pour chacune des dépenses, si elles sont
matérielles, lesquelles seront affectées par la retraite, que ce
soit à la hausse ou à la baisse. Cette dernière approche prendra
beaucoup plus de travail et nécessitera forcément plus de précision
et de minutie, mais bien complétée, elle aura tendance à être
beaucoup plus précise que l'approche fiscale.
Savez-vous quelles seront vos sources de revenus à la
retraite?
Les principales sources de revenus à la retraite sont les régimes
gouvernementaux, soit la pension de la Sécurité de la vieillesse et
le Régime de rentes du Québec, les REER et les régimes de retraite
privés. Les revenus provenant de placements hors REER, les revenus
de location ou d’un travail à temps partiel peuvent venir
s’ajouter. Décrivons brièvement les régimes gouvernementaux. Les
régimes de retraite sont expliqués dans le cadre d’une autre
question.
Pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV)
Le programme fédéral de la Sécurité de la vieillesse prévoit des prestations aux aînés à l’échelle du Canada, lesquelles sont sans lien avec la poursuite d’une activité rémunérée pendant la vie active. L’accès aux prestations et leur montant dépendent de l’âge et, dans certains cas, du revenu individuel ou familial.
Les personnes de 65 ans ou plus, résidant au Canada et qui sont citoyens canadiens ou résidents autorisés, peuvent avoir droit à la pension. Le montant mensuel est le même pour tous, mais les personnes ayant un revenu net élevé doivent la rembourser, en tout ou en partie, et les personnes n’ayant pas résidé suffisamment longtemps au Canada peuvent avoir droit à une pension partielle.
Au 1er janvier 2022, la pension mensuelle complète est de 642,25 $ par mois, soit 7 707,00 $ par année, et est rajustée tous les trois mois pour pallier l’augmentation du coût de la vie.
Depuis juillet 2013, une personne de 65 ans peut décider de reporter le début du versement de la pension jusqu’à un maximum de 60 mois, soit jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour chaque mois de report, la pension est bonifiée de 0,6 %, jusqu’à un maximum de 36 %. Par exemple, Michel a fêté son 65e anniversaire en décembre 2021 et a l'intention d'attendre 4 ans avant de faire sa demande de pension, qu’il souhaite recevoir à partir de janvier 2026. Il aura droit à une bonification de 28,8 % (0,6 % x 48 mois). Si Michel a droit à 642,25 $ par mois, il recevra alors 827,22 $ ou 9 926,62 $ par année, soit 2 219,62 $ de plus par année (en dollars d'aujourd'hui).
À partir de juillet 2022, le montant de la pension augmente de 10 % lorsque le pensionné atteint l’âge de 75 ans. Cette majoration s’applique au montant reçu, le montant est donc plus important lorsque l’entrée en service à été reportée.
RRQ
Le Régime de rentes du Québec (RRQ) est un régime public à participation obligatoire pour tous les travailleurs du Québec (salariés et travailleurs autonomes) afin qu’ils bénéficient d’une protection de base. Avec la mise en place d'un régime supplémentaire, le RRQ est maintenant formé de deux parties : le régime de base (régime en vigueur avant la bonification) et le régime supplémentaire. Le régime de base vise à offrir une rente de retraite à l’âge de 65 ans qui correspond à 25 % de la moyenne des gains admissibles sur lesquels des cotisations ont été versées pendant la période de cotisation. Pour le régime de base, ladite période de cotisation débute à l'âge de 18 ans (ou 1966 pour ceux qui avaient déjà atteint 18 ans à ce moment) et se termine le mois précédant le versement de la rente, au plus tard le mois précédant le 70e anniversaire du cotisant.
Le régime supplémentaire comporte deux volets, chacun étant introduit progressivement. Le premier volet, débutant le 1er janvier 2019, procure un taux de remplacement du revenu additionnel de 8,33 % du maximum des gains admissibles. Le deuxième volet, débutant le 1er janvier 2024, procure un taux de remplacement du revenu de 33,33 % sur une tranche additionnelle de gains admissibles (plafonné à 14 % du maximum des gains admissibles). Évidemment, le régime supplémentaire se traduit par des cotisations supplémentaires. Si vous êtes à quelques années de votre retraite, la bonification du régime aura peu d’impact sur la rente que vous recevrez du RRQ. Le régime supplémentaire se fera sentir très graduellement (1/40 par année) et atteindra son apogée pour un cotisant qui prendra sa retraite à 65 ans en 2065. En voici une illustration (en dollars d'aujourd'hui) :
Lise a fêté ses 60 ans le 1er janvier 2022. Si elle continue à gagner un salaire supérieur au maximum supplémentaire des gains admissibles (MSGA) jusqu'à l’âge de 65 ans, elle aura droit à une rente d'environ 882 $ par année en vertu du régime supplémentaire, calculé avec les paramètres de 2022.
Valérie a eu 44 ans le 1er janvier 2022 et, si elle continue à gagner un salaire supérieur au maximum supplémentaire des gains admissibles (MSGA) jusqu'à l’âge de 65 ans, elle aura droit à une rente d'environ 3 853 $ par année en vertu du régime supplémentaire, calculé avec les paramètres de 2022.
Bien que le RRQ prévoie le versement de la rente de retraite (de base et supplémentaire) à partir de 65 ans, il est possible de recevoir la rente à compter de 60 ans ou encore de la reporter jusqu'à l’âge de 70 ans. La rente est majorée de 0,7 % par mois de report après l’âge de 65 ans, mais elle est réduite de 0,5 % à 0,6 % (selon le montant de la rente) par mois d’anticipation avant l’âge de 65 ans.
Les montants maximaux pour les gens qui commencent à recevoir leur rente de retraite en 2022 sont les suivants :
- 802,30 $ par mois à partir de 60 ans, soit 9 627,60 $ par année
- 1 253,59 $ par mois à partir de 65 ans, soit 15 043,08 $ par année
- 1 780,10 $ par mois à partir de 70 ans, soit 21 361,20 $ par année
Les rentes sont ajustées au mois de janvier de chaque année pour pallier l’augmentation du coût de la vie.
Selon les statistiques du RRQ (Tableau 34) portant sur les gens qui ont commencé à recevoir la rente en 2018, seuls 4,8 % des hommes et 0,9 % des femmes reçoivent le montant maximal de la rente, alors que 22,8 % des hommes et 13,3 % des femmes reçoivent de 90 % à 99 % de la rente maximale.
Pour avoir un aperçu de la rente du RRQ qui vous serait versée à la retraite, vous pouvez consulter votre Relevé de participation en ligne.
De nombreux facteurs entrent en ligne de compte lorsqu’il s’agit de déterminer l’âge auquel il est préférable de demander la rente du RRQ, par exemple la situation financière, l’état de santé et la période de cotisation.
REER
Le REER vous a permis d’accumuler des sommes à l’abri de l’impôt
durant votre vie de travailleur. À la retraite, vous
utiliserez les sommes accumulées pour financer vos besoins.
Régimes de retraite
Il existe plusieurs types de régimes de retraite offerts par les
employeurs. Le régime à prestations déterminées est un régime qui
prévoit le paiement d’une rente déterminée à l'avance. Le régime
à cotisation déterminée est un régime pour lequel les cotisations à
être versées par l’employeur et par l’employé sont préétablies.
Contrairement au régime à prestations déterminées, la rente à la
retraite sera versée en fonction des
cotisations accumulées (patronales et salariales) et du rendement
obtenu dans le régime.
Autres sources de revenus
Vous pourrez aussi évidemment compter sur d’autres épargnes à la
retraite, soit les sommes accumulées dans des placements non
enregistrés ou dans le CELI ou encore des revenus de location ou
provenant d’une société de gestion.
Participez-vous à un RPA? Quelles sont les caractéristiques de votre RPA?
Un régime de pension agréé (RPA) est un régime de retraite privé offert par l'employeur. Il existe principalement deux types de RPA.
Prestations déterminées
Le régime à prestations déterminées est un régime qui prévoit le paiement d'une rente de retraite dont le montant est prédéterminé, généralement en fonction d'un pourcentage du salaire et du nombre d'années de participation dans le régime. Par exemple, un régime pourrait prévoir qu'à compter de 65 ans, la rente payable correspond à 2 % multiplié par le nombre d'années de participation, multiplié par la moyenne des salaires annuels des 5 dernières années. Ce type de régime est financé par les cotisations des employés, souvent fixées d'avance, parfois nulles, et par les cotisations de l'employeur. Les cotisations de l'employeur devront être suffisantes pour respecter les engagements du régime, soit les rentes promises.
Plusieurs modalités sont prévues dans ces régimes, telles que la date de la retraite anticipée, avec ou sans réduction, l'indexation, les prestations payables au décès et les prestations prévues en cas de cessation d'emploi. Les modalités en question peuvent être très variables d'un régime à l'autre, c'est pourquoi il est primordial de bien lire votre relevé et de vous assurer de bien comprendre ce à quoi vous avez droit.
Cotisation déterminée
Le régime à cotisation déterminée est un régime pour lequel les cotisations à être versées par l'employeur et par l'employé sont préétablies. Contrairement au régime à prestations déterminées, le montant de la rente à la retraite dépend des cotisations accumulées (patronales et salariales) au nom du participant et du rendement obtenu dans le régime. C'est l'employé qui choisit ses placements en fonction de son profil d'investisseur et de sa tolérance au risque. Le Régime de retraite simplifié (RRS) est une version allégée pour l’employeur et dont l’administration est confiée à une institution financière.
Les REER collectifs, les régimes de participation différée aux bénéfices (RPDB) et les régimes volontaires d'épargne-retraite (RVER) sont d'autres façons pour l'employeur de contribuer à financer la retraite de leurs employés. Ce sont tous des régimes d'accumulation de capital. Il est important de savoir que le choix des placements est entre vos mains. Sur ce plan, votre planificateur financier peut vous aider.
Ces revenus seront-ils suffisants pour maintenir le coût
de vie que vous désirez?
Une fois que vous avez identifié et quantifié toutes vos sources
de revenus à la retraite, vous devez déterminer si ces revenus
seront suffisants pour maintenir votre
coût de vie prévu à la retraite, et ce, jusqu'à la fin de vos jours.
D'autres facteurs ont des impacts importants sur vos revenus et
votre coût de vie. Le rendement sur vos placements, les impôts auxquels personne
n’échappe, l’inflation et votre espérance de vie sont des éléments
qui auront une influence majeure sur la faisabilité de votre projet de retraite. À cet effet, l’Institut québécois de
planification financière publie chaque année un outil pour les
planificateurs financiers, les Normes d’hypothèses de
projection. Ces normes proposent des hypothèses à utiliser
dans une perspective long terme dans le but de faire des
projections de retraite ou autres évaluations financières de
besoins. Des rendements pour différentes catégories d’actif ainsi
que des hypothèses de probabilité de survie y sont recommandés.
Prenez le temps de bien analyser votre situation financière
avant de fixer votre date de départ à la retraite. N’hésitez pas à
consulter un planificateur financier pour y voir clair. Il sera en
mesure de vous guider dans votre démarche de planification de
retraite.
Connaissez-vous les diverses stratégies de
fractionnement de revenu de retraite?
Au fils des ans, un certain nombre de règles sont apparues permettant de réduire la facture fiscale une fois à la retraite.
REER de conjoint
La cotisation au REER du conjoint est très intéressante dans l'optique du fractionnement de revenu à la retraite.
Votre conjoint cotise une somme à votre REER de conjoint et utilisera lui-même la déduction sur sa déclaration fiscale, exactement comme s'il avait cotisé dans son propre REER. Cette cotisation aura évidemment pour effet de réduire les déductions inutilisées au titre des REER de votre conjoint et non les vôtres. La somme est déposée dans votre REER à vous, ce qui implique que c'est vous-même qui allez payer l'impôt lors du retrait. Cette stratégie est intéressante si votre conjoint a des revenus élevés actuellement et si vous pensez que vos revenus seront moins élevés que les siens lors du retrait.
Cette cotisation constitue un don, c'est-à-dire que ces sommes vous appartiennent. Ce point est important pour les conjoints de fait puisque les règles de partage du patrimoine familial en cas de rupture ne s'appliquent pas dans ce type d'union.
Division de la rente de retraite du RRQ
L'objectif de la division de la rente de retraite du RRQ est de réduire les impôts en fractionnant ces revenus avec le conjoint dont le taux marginal d'imposition est le moins élevé. Il consiste en un transfert véritable des revenus d’un conjoint à l’autre.
Seule la portion de la rente accumulée durant l’union peut être partagée. Il n’est pas nécessaire que les deux conjoints aient cotisé au RRQ, mais si tel est le cas les deux devront recevoir leur rente (donc avoir au moins 60 ans) pour que ces prestations puissent être partagées en parts égales entre eux. Lorsqu’une demande est effectuée, les rentes des deux conjoints sont divisées. Il n'est pas possible de demander la division de la rente d'un seul conjoint.
Le partage de la rente est aussi possible pour les conjoints de fait. Une demande conjointe sera alors requise, tandis qu’un seul des conjoints pourra présenter une demande dans le cas de couples mariés.
La division se termine à la fin du mois où survient le décès de l'un des conjoints. Le conjoint survivant recevra alors la même rente de retraite qu'il recevait, s'il y a lieu, avant la division ainsi que la rente de conjoint survivant.
Fractionnement des revenus de pension
Depuis l'année d'imposition 2007, les particuliers résidents du Canada ont la possibilité de fractionner leurs revenus de pension avec leur conjoint, marié ou de fait, ayant un taux d'imposition plus bas et ainsi réduire la facture fiscale du couple.
Il s’agit d’un transfert virtuel. C'est en préparant leurs déclarations de revenus que les retraités prennent la décision de transférer jusqu'à 50 % de certains revenus de retraite à la déclaration de leur conjoint lorsque ce dernier a un revenu moins élevé. Pour plus de détails, voir la question à ce sujet dans la section sur la situation fiscale.
D'autres techniques de fractionnement de revenu existent, seules les plus courantes sont décrites ici. Parlez-en à votre planificateur financier.
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